Paysage en boite
24 février au 10 avril 2023
Sculptures céramique
Aperçu
Par ses créations sculpturales, la céramiste Caroline Dubois nous invite à un questionnement sur la transformation de la nature par l’homme. Son exposition Paysage en boîte présente deux corpus d’œuvres traitant de la relation entre l’homme et le territoire. Le terme « en boîte » peut autant être interprété au sens propre – une boîte, un contenant – qu’au sens figuré – être mis en boîte, être berné. Le choix d’utiliser l’argile renforce le message de la céramiste par l’analogie évidente entre son travail sur la matière et son interrogation sur l’anthropisation. Venez contempler ses œuvres et vous laisser captiver!
Le projet
L’exposition Paysage en boîte présente deux corpus d’œuvres traitant de la relation entre l’homme et le territoire. Le terme en boîte peut être interprété au sens propre – une boîte, un contenant - comme au sens figuré – être mis en boîte, être berné.
L’œuvre intitulé Jour 1 sur l’infini est une mise en abyme de la métamorphose de la matière minérale en roche. Visuellement, l’œuvre présente des volumes représentant une découpe de la croûte terrestre dans une interprétation d’une coulée de lave durcie. Concrètement, ces volumes sont créés à partir de pâte d’argile, un agrégat de minéraux, puis soumis au feu afin de devenir objet céramique et s’inscrire dans la longévité.
L’œuvre Émotions Telluriques symbolise la corrélation existante entre la neige et le pétrole - deux matières liées par le cycle du carbone. En effet, plus on consomme le pétrole plus les glaciers fondent. Avec le retrait des glaciers on découvre de nouvelles terres que l’on pourra forer pour en extraire le pétrole et ainsi va le réchauffement climatique.
L'ARTISTE
Caroline Dubois
En sculpture, la thématique principale qui anime ma recherche s’articule autour du concept de l’anthropisation. L’homme creuse le sol, trie les ressources, transforme la matière, amasse des biens ce qui modifie le territoire. Je cherche, par mes propositions artistiques, à archiver mes observations du paysage, à mettre en lumière certaines relations d’interdépendance ainsi qu’à soulever des questionnements sur la société. En rapport à cette pensée, s’installe, au point de vue plastique, une dualité entre le naturel et l’industriel.
Le choix de travailler avec l’argile comme matériau allait de soi, autant par son sens symbolique que par son sens pragmatique. En effet, l’analogie est manifeste, car, par le fait de soutirer une matière brute de son milieu naturel, de la transformer par ma main, j’interfère ainsi son cycle naturel, la fossilisation. De ce fait, cette matière n’est plus nature, mais, elle devient culture.
Du 24 février au 10 avril 2023
Vernissage vendredi le 24 février en formule 5 @ 7 convivial
Voyez quelques une des œuvres disponibles
Ou visitez la boutique en ligne pour découvrir toutes les créations de l'exposition.